Risques du ballon gastrique : ce que vous devez absolument savoir !

Installation et fonctionnement du ballon gastrique

Considéré comme une méthode non invasive et réversible de réduction de poids, le ballon gastrique, ou ballon intragastrique, est un dispositif médical utilisé pour favoriser la perte de poids par la sensation de satiété qu’il provoque.

La procédure consiste à introduire un ballon via un gastroscope sans nécessiter de chirurgie. Rempli de sérum physiologique et gonflé entre 400 et 700 ml, il occupe une partie significative de l’estomac, limitant ainsi la quantité de nourriture ingérée et augmentant la sensation de satiété.

Destinée aux personnes obèses ou en surpoids avec un IMC entre 25 et 35, cette technique est souvent envisagée lorsque les méthodes traditionnelles échouent. Les patients peuvent perdre de 15 à 20 kilogrammes en six mois, selon les cas.

Risques et effets secondaires du ballon gastrique

Bien que le ballon gastrique aide efficacement à la perte de poids, il n’est pas exempt de risques ou d’effets indésirables.

Parmi les effets secondaires courants figurent les nausées et vomissements, particulièrement fréquents durant les premiers jours suivant la pose. Des douleurs abdominales peuvent également survenir. Des médicaments peuvent être prescrits pour atténuer ces symptômes.

En ce qui concerne les risques, le ballon peut se dégonfler accidentellement et migrer dans le système digestif, ce qui peut changer la couleur de l’urine et nécessiter une intervention médicale urgente pour éviter une obstruction. Des complications plus graves comme des ulcères ou des perforations gastriques peuvent aussi survenir, bien que rares.

Contre-indications du ballon gastrique

La pose d’un ballon gastrique n’est pas adaptée à tous les profils pour minimiser les risques de complications.

• Les personnes de moins de 18 ans ;
• Les femmes enceintes ;
• Les individus avec des antécédents de troubles gastriques sévères ;
• Ceux ayant une hernie hiatale importante ;
• Les personnes ayant déjà subi des opérations au niveau de l’estomac ou de l’œsophage ;
• Les patients prenant des anticoagulants ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens de manière régulière ;
• Les individus souffrant de troubles psychiatriques importants ;
• Les personnes dépendantes à l’alcool ou aux substances illicites.