L’infection par le virus de l’immunodéficience humaine, couramment abrégée en VIH, reste une des plus graves préoccupations sanitaires mondiales. Selon l’Organisation mondiale de la santé, en 2022, plus d’un million de personnes ont été infectées par le VIH à travers le globe. La même année, plus de 600 000 personnes sont décédées des suites de cette maladie. Alors, que devons-nous comprendre du VIH et du SIDA ? Nous vous expliquons tout.
Sommaire
Qu’est-ce que le VIH ?
Le VIH est un virus qui cible le système immunitaire humain. Cet agent infectieux s’en prend particulièrement aux cellules immunitaires (les lymphocytes T). Cette attaque affaiblit le système immunitaire, rendant l’individu plus vulnérable à certaines maladies opportunistes, comme le cancer ou d’autres infections. Il est important de noter que le VIH et le SIDA ne sont pas la même chose. Le SIDA représente en fait le dernier stade de l’infection par le VIH.
Les symptômes de l’infection au VIH varient selon le stade de la maladie, mais il est rare que les signes apparaissent immédiatement après l’infection. En général, les symptômes ne deviennent apparents qu’à un stade avancé de la maladie.
Les premières semaines après l’infection, l’individu infecté peut expérimenter des symptômes tels que :
- de la fièvre ;
- des douleurs à la gorge ;
- des éruptions cutanées ;
- des céphalées.
À mesure que l’infection progresse, les symptômes grippaux peuvent évoluer vers une perte de poids significative, de la toux, de la fièvre et des ganglions lymphatiques enflés, indiquant un affaiblissement du système immunitaire.
Comment le VIH se transmet-il ?
Le VIH se transmet par contact avec des liquides corporels d’une personne infectée. Un rapport sexuel non protégé avec une personne porteuse du virus, peut être un vecteur de transmission. De plus, une mère infectée peut transmettre le virus à son enfant durant l’accouchement ou l’allaitement.
Le risque de transmission est accru si la personne est déjà atteinte d’une infection sexuellement transmissible comme la syphilis ou la gonorrhée.
Quelles sont les options de traitement contre le VIH ?
Il n’existe pas encore de remède définitif contre le VIH, mais des traitements antirétroviraux sont disponibles pour contrôler la progression du virus. Ces médicaments empêchent le virus de se multiplier dans l’organisme.
Bien que les antirétroviraux ne guérissent pas le VIH, ils aident à renforcer le système immunitaire et permettent de mieux lutter contre les infections secondaires. Cependant, pour une efficacité maximale et pour réduire la charge virale, le traitement doit être suivi à vie. En outre, une personne suivant correctement son traitement réduit considérablement le risque de transmission du virus lors de rapports sexuels.
Quelles sont les conséquences d’une absence de traitement ?
Sans traitement, l’infection par le VIH peut évoluer vers le SIDA. Si le patient atteint ce stade sans soins médicaux, son système immunitaire se détériore gravement. Il devient alors très vulnérable à des maladies graves telles que la tuberculose, de sérieuses infections bactériennes, voire des cancers. De plus, le risque de transmission du virus à des individus sains augmente considérablement.
Un patient traité peut avoir une espérance de vie comparable à celle d’une personne non infectée. Cependant, sans traitement, le pronostic vital est sérieusement compromis et le temps peut être compté si aucune intervention médicale n’est réalisée.
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